PARTI LES BÂTISSEURS : LA JEUNESSE BÉNINOISE TRACE UNE NOUVELLE VOIE POUR LA RÉPUBLIQUE

Le vendredi 20 juin 2025 restera une date fondatrice et gravée dans la mémoire des Béninois. À Zogbadjè, dans la commune d'Abomey-Calavi , la République du Bénin a vu naître un parti politique qui, déjà par sa structure, sa discipline et sa mobilisation massive, impose le respect : le Parti LES BÂTISSEURS.

 Dès les premières heures de la matinée, des jeunes, par centaines, ont quitté les quatre coins du pays pour converger vers un seul lieu, pour une seule cause : participer activement à l’éveil politique d’une génération décidée à prendre son destin en main. Ce n’est pas un parti de plus, mais une force citoyenne en marche. Une machine organisée, disciplinée, portée par des leaders expérimentés, jeunes, formés, et profondément ancrés dans les réalités politiques

À l'entame à 10 heures du Bénin, l’arrivée des membres du Bureau Politique National Provisoire, tous en blanc, casquettes au logo du parti, a été accueillie par une ovation. Le public, debout, silencieux, respectueux, s’est levé d’un seul élan. Puis, dans un recueillement patriotique, l’hymne national a été entonné par toute l’assemblée. Ce n’était pas de l’agitation politique. Simplement un appel à la nation.

Prenant la parole, Wenceslas Edoh AKAKPO, président Provisoire du parti, a livré une déclaration lucide, ambitieuse et profondément structurée :« Trop de jeunes errent, oubliés. Trop de rêves sont étouffés. Le temps de bâtir est arrivé. La jeunesse ne mendiera plus sa place, elle la prendra avec responsabilité. » Il ne s’agissait pas d’un discours électoral. Mais plutôt d’une vision de société. Une vision audacieuse, inclusive et solidement fondée sur les valeurs de patriotisme, d’éthique, de travail et de fraternité.

À l’issue de la déclaration, le porte-parole Kenneth FANDOHAN a justifié la création d’un nouveau parti : « Nous voulons une organisation façonnée par les jeunes eux-mêmes, pas un recyclage d’anciens appareils. » Interrogé sur le choix du nom, il répond : « Parce que nous voulons construire pierre après pierre, et laisser une empreinte durable. » Même son de cloche du côté du premier conseiller à la communication, Judicaël DJOKPE : « Nous volons avec nos propres moyens, sans aucun politicien dans l’ombre. LES BÂTISSEURS pèseront lourd dès les prochaines échéances, et pour longtemps. »

Ce qui s’est vu à Zogbadjè, ce vendredi 20 juin, n’est ni une simple mobilisation politique ni un mouvement de circonstance. C’est un signal clair envoyé à l’ensemble des institutions républicaines : la jeunesse est prête, elle est organisée, elle est responsable, et elle attend des autorités une coopération franche. Les Bâtisseurs sont prêts à contribuer dans la transparence et la loyauté à la construction d’un Bénin prospère, équitable et solide.

À la fin de la cérémonie, tous les membres du bureau, les coordinateurs départementaux, les délégués communaux, les militants et sympathisants se sont rassemblés pour une photo de famille historique. Sourire aux lèvres, visage rayonnant, un engagement collectif a été scellé. Celui de reconstruire le Bénin avec tous ses enfants. Ce cliché collectif restera sans doute le symbole du pacte générationnel lancé ce jour : celui d’une jeunesse qui décide enfin de se mettre debout pour construire, ensemble, un Bénin nouveau.

L’histoire retiendra que c’est à Zogbadjè, un matin de juin 2025, que la jeunesse béninoise s’est levée non pour revendiquer, mais pour proposer.
Les Bâtisseurs ne demandent pas à être entendus : ils parlent déjà.

 Saturnin S. OLOU