Processus électoral à la FNEB : La commission électorale dans le faux du début jusqu'à cet instant

C'est fini ! En langue fongbé on dira "EVOR" ! 
La Fédération Nationale des Étudiants du Bénin (FNEB) est vendue à vif prix. La première organisation estudiantine la représentative des étudiants a-t-on dit est vendue à 00F par des individus qui ont pris en otage le processus électoral actuellement en cours.

 La Commission Électorale Fédérale Autonome (CEFA), instance en charge de l'organisation de cette élection prévue pour le 23 mai prochain fait tout pour montrer ses limites en matière de sincérité, de transparence et de professionnalisme dans les activités électorales. 
 

En cause, les individus installés sans aucune base juridique ont décidé de tout organiser sauf une élection sérieuse et digne du nom pour la FNEB. D'abord, il était difficile pour les étudiants de vivre ce beau jour, celui de voir enfin partie et en paix le président sortant In'tisor Koudogbo mais aussi ils doivent subir un processus électoral sombre, marqué par le non-respect du code électoral et le zèle des membres de cette commission dirigée par l'étudiant Mohamed Danikayé. 

Ce dernier, en premier lieu, a marché sur le calendrier électoral en publiant plusieurs jours après la liste définitive des candidats celle provisoire. Comme des revenants, les membres de cette commission et certains aînés auraient eu des séries de réunion pour tenter d'enlever volontairement de la liste certains candidats désignés comme des "rebelles" ou capables de  couper le biberon à certains aînés qui continuent de vivre des miettes qui tombent au niveau du bureau fédéral.

Ça coûte quoi à la CEFA de traiter à temps ( 24h ) comme prévu par le code électoral les recours ? Ça coûte quoi à cette machine électorale d'accepter ces recours et de rendre public ses décisions à chaque niveau ? 

Plusieurs jours, mais la CEFA continue les réunions, les séances nocturnes pour échapper à ce que les étudiants connaissent désormais. La seule liste validée,  constituée d'étudiants fantômes, sans inscription et inéligibles. 
 

Les étudiants qui ont eu le courage de déposer les recours doivent attendre encore la nonchalance d'une CEFA qui n'existe pas et qui travaille sur ordre d'anciens. Malheureux pour la maison FNEB au bord de l'éclatement.

Abdoul Cissé Lawson